Les Caves Bourdin
PETITE PHILOSOPHIE MAISON
50 ans de déplacements dans les vignobles français s’affichent au compteur des Caves Bourdin. Ces voyages au cœur des terroirs viticoles nous valent une belle implantation sur l’ensemble du territoire. Aujourd’hui reconnues dans le monde du vin, les Caves Bourdin sont aussi sollicitées par les jeunes pousses. Notre travail ? Trouver des pépites. Une vocation de dénicheur de talents qui repose sur une philosophie maison, transmise de père en fils, d’oncle en nièce, etc.
- La fidélité : il y a des vignerons avec lesquels on travaille depuis 50 ans, comme les Nicolet à Châteauneuf ou les Brintet à Mercurey. Le père a travaillé avec le père. Aujourd’hui, le fils travaille avec le fils.
- L’éclectisme sélect : nous travaillons avec de grands vignerons, comme avec les nouveaux venus, passionnés de vin.
- La fraîcheur : il y a toujours un jeune vigneron fraîchement installé pour nous contacter. Nous sommes à l’écoute.
- La curiosité : nous sommes à l’affût de découvertes, de surprises et de nouveaux talents, et participons aux salons de dégustation dédiés aux professionnels.
- L’esprit d’équipe : chez nous, chacun participe à la sélection des vins. Après des dégustations collégiales, nous choisissons ensemble ceux qui vont intégrer la future gamme
Manu Bourdin
LE MOT DU PATRON
« LE VIN C’EST BIEN, LE VIN FIN, C’EST MIEUX ! »
« Arrivé aux Caves Bourdin en 1991, pour y seconder mon père, j’incarne la relève. Fatalement, la 2ème génération voit le vin autrement. Mon père achetait du vin de qualité qu’il considérait comme un produit alimentaire, au sens noble du terme. Son credo : la recherche du bon rapport qualité-prix pour des vins de bonne facture. A l’époque, on embouteillait jusqu’à 5000 hectolitres, soit 500 000 bouteilles par an. A l’affût d’une approche plus qualitative et plus exigeante, je considère le vin inscrit dans une histoire. J’ai développé la notion de « vin fin ». Elle passe par la recherche de vins de terroirs pointus, mais aussi par celle de vins ouverts à tous les modes culturels : traditionnels, naturels, biologiques, biodynamiques, raisonnés, etc. Vinification moderne ou à l’ancienne, les Caves Bourdin s’intéressent à différents profils de vignerons. Il n’y a pas une méthode meilleure que l’autre. C’est une question de sensibilité gustative. Une chose est sûre, aux Caves Bourdin, on refuse toute standardisation. Chez nous, pas de catalogue obligé. Rien qu’une sélection de vins affûtée, en concertation avec mes équipes. Vins de garde ou de consommation immédiate : il y en a pour tous les goûts ».
LA NIÈCE DU FONDATEUR
CATHERINE
« VENUE POUR SIX MOIS, JE SUIS RESTÉE 30 ANS »
« L’ambiance populaire de l’avenue de Saint-Ouen, la clientèle de bureaux du magasin de la Madeleine, le boulevard Bessières, la rue de Douai, le marché des Batignolles… J’ai tout connu des boutiques des Caves Bourdin. Venue pour six mois, je suis restée 30 ans. Aujourd’hui, associée à mon cousin Manu, boss et fils du fondateur, je suis chargée de la compta et de l’administratif. Nous faisons à deux, ce que mon oncle André a fait tout seul, lui qui a eu jusqu’à huit caves en même temps. De sacrés souvenirs :
- La clientèle de Clichy ? Des ouvriers et des immigrés portugais, pour la plupart. On vendait beaucoup de vin à la tireuse. Les gens venaient avec un « cubi » vide qu’on remplissait à partir de grandes cuves.
- Changement d’ambiance, avenue Marceau. C’était assez cool mais la cave a été vendue au bout d’un an. Mon oncle savait vite si ça valait la peine ou pas.
- Ensuite, on a traversé les révolutions, le passage du fax à internet, du vin à la tireuse aux grands crus.
- L’arrivée de Manu a permis la mutation vers les vins fins.
- Ce qui demeure intact ? Le goût des bons vins. L’esprit bon enfant. Et l’attachement à la saga familiale ».
LES CAVES BOURDIN
UNE SAGA FAMILIALE
Naissance des Caves Bourdin
Originaire du Loir et Cher, orphelin de père et mère à 16 ans, André Bourdin « monte » à Paris à la fin des années 50. Employé aux usines Renault à l’Ile Seguin, puis chauffeur-livreur chez Fauchon, ce self made man fonde bientôt les Caves Bourdin.
Fin des années 50
1ère cave
Ouverture d’une première boutique, à Gennevilliers.
1962
L'expension
Plusieurs établissements sont créés à Paris et en région parisienne.
On retrouve ainsi les Caves Bourdin à Bois Colombes, Clichy (2 boutiques), la Garenne-Colombes ou Courbevoie.
Elles sont aussi présentes dans Paris intra muros, rue Legendre (Paris 17ème), rue Damrémont (Paris 18ème), rue de Douai (Paris 9ème), à Montorgueil (Paris 2ème) ou encore Rue Vouillé (Paris 15ème), et rue des Abbesses (Paris 18ème).
Dans les années 80, Catherine Gallon, la nièce du fondateur, aujourd’hui associée, rejoint l’entreprise familiale. Elle s’occupe des secteurs administratif et commercial.
1962 - 1990
Manu
C’est au tour d’Emmanuel, dit Manu, fils du patron, pâtissier de formation, de venir épauler son père. Il fait ses armes dans la boutique de la rue de Vouillé, son « premier bébé tout seul ».
Bientôt, il appréhende les achats, avant de reprendre les rênes, notamment sur la partie développement et recherche des producteurs. Un changement de cap.
1991
Les Caves Bourdin continuent de développer la notion de vins fins de connaisseurs et revisitent leur gamme avec deux mots d’ordre : qualité et curiosité.